Nigéria
Les journalistes nigérians vivent dans un “climat de peur”, et 19 d’entre eux ont été arrêtés, certains même torturés ces douze derniers mois, a dénoncé Amnesty International (AI) lundi.
“Les journalistes, blogueurs et activistes sont de plus en plus intimidés, harcelés, parfois physiquement maltraités et arrêtés par les autorités nigérianes”, note le rapport Endangered Voices (Des Voix menacées de disparition) d’AI publié lundi.
L’ONG a recensé “19 journalistes détenus sur l’année”.
Abiri Jones, notamment, qui travaille pour le Weekly Source a été détenu une première fois entre 2016 et 2018, puis de nouveau arrêté en mai 2019. Il est toujours derrière les barreaux en attendant son procès pour “terrorisme et cybercriminalité”, malgré une décision de justice ordonnant sa liberté provisoire.
Début 2019, les services de sécurité ont mené des raids dans les rédactions du quotidien Daily Trust, leur reprochant leur couverture du conflit armé avec Boko Haram dans le nord-est du pays.
D’autres journalistes cités dans le rapport ont été arrêtés, frappés ou “torturés pendant leurs interrogatoires”.
Le Nigeria est classé à la 120e place sur 180 en termes de liberté de la presse par Reporters Sans frontières
AFP
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